Il faut deux pour jouer aux échecs. Deux personnes. Certains font appel aux machines électroniques, ce qui inspire l'admiration de spécialistes et prouve l'extraordinaire développement de l'intelligence (seulement humaine?). D'autres pensent à imposer le temps d'une partie, voir à réduire sa durée. Cela est évidemment juste. La chose est maintes fois réglée, il serait déraisonnable de ne pas apprendre les règles et de les ignorer.
Qui suis-je pour en parler? Je suis un joueur très moyen. Cela fait quelques dizaines d'années que le jeu me passionne.
Pourquoi j'en parle? A cause d'un incident qui n'en n'est pas un. Depuis des années un groupe de joueurs m'a accepté lors des parties informelles, gratuites et libres, jouées autour d'un café ou d'une bière, dans une ambiance de franche camaraderie.
L'incident engage une règle. Celle de l'égalité des chances, et de pouvoir ou de ne pas pouvoir (savoir) jouer sous contrôle, par exemple lorsque un des partenaires (moi), n'étant pas capable des coups attendus sous contrainte de temps, ne peut que perdre.
Depuis quelques semaines, les circonstances m'étaient déjà défavorables. Tous ont vu que je joue plus mal sous contrainte de temps. C'est comme ça. Je n'aime pas non plus de ne pas pouvoir bénéficier de la règle d'équilibre.
J'aime les échecs. Il va falloir que les changent pour que je reprenne à jouer.
J.B.
