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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 07:44

 

 

 

 

 

 

 

Triste et pénible façon de célébrer ce 3 mai 2013. La Fête Nationale polonaise. 

Au Conservatoire de Lille, M. le Consul Général parlait de l'importance de la première constitution en Europe, il disait que c'est la dernière fois que le Consulat organisait une rencontre, qu'il ne fallait pas être triste.

Il y avait de la musique: Grazyna Bacewicz et Ignacy Jan Paderewski.

Il y avait de la majesté dans la façon d'être des musiciens: du mouvement, de la spontaneité, de l'amour.

Au Consulat, M. le Consul Général, a eu la gentillesse de m'inviter près de lui:

le dernier et le premier de la Pologne démocratique.

Un ami m'a dit avoir vu, à travers nous deux, Jean-Paul II: son message n'ayez pas peur, et l'expression de la liberté.

Stefan Dembowski,  centenaire patriote, soldat, ami ainsi qu' un petit-fils d'un consul d'antan étaient là,

symboles d'une continuité de la Pologne, rompue par un ministre de passage.

L'hymne national fut entonné avec gravité.

A la Communauté Polonaise ne restent, comme identités, que le nom propre et l'intitulé d'une d'assoctation.

Elle ne sera plus representée par et dans son Consulat.

Pour les Français du Nord, la Pologne ne mériterait pas, désormais  une representation officielle.

La Pologne en nous tous se sent trahie.

 

André Bukowski

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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